Découvrez l’envoûtante beauté des soeurs Boit de Sargent avant leur départ

Une œuvre emblématique en voyage #

L’œuvre monumentale de John Singer Sargent, intitulée « Les filles d’Edward Darley Boit », s’apprête à quitter le Musée des Beaux-Arts de Boston pour une durée d’un an. Ce tableau, qui fait partie intégrante des collections du musée, génère une forte curiosité : qu’est-ce qui rend ce portrait du XIXe siècle si fascinant ? La peinture est un véritable joyau qui attire les visiteurs, leur permettant de découvrir la magie intemporelle de l’art.

Erica Hirshler, conservatrice senior des peintures américaines, exprime son admiration en disant : « Cette peinture, réalisée il y a plus d’un siècle, continue de nous parler. » Son mystère et son intrigue persistent, captivant le regard des générations successives. Il est rare pour le musée de prêter une pièce aussi précieuse, mais des expositions à venir, comme celles au Metropolitan Museum of Art à New York et au Musée d’Orsay à Paris, justifient ce départ.

Les soeurs Boit : une histoire fascinante #

Les quatre filles d’Edward et Isa Boit, qui ont inspiré cette œuvre, sont représentées dans une scène intimiste, vêtues de blancs, dans leur appartement parisien. Cette composition atypique et la taille imposante de la toile, mesurant 8 par 8 pieds, plongent le spectateur dans l’univers des enfants. Les sœurs, bien que physiquement proches, semblent évoluer dans leurs propres mondes, ce qui ajoute une dimension de mystère à la scène.

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Erica Hirshler souligne que cette peinture « n’est pas chargée de meubles ou de détails typiques de l’enfance en 1882 ». Les filles, chacune perdue dans ses pensées, ne jouent pas ensemble, ce qui renforce le caractère introspectif de l’œuvre. « Julia Boit, à quatre ans, tient une poupée dans le premier plan, tandis que ses sœurs se tiennent à l’arrière-plan, presque dans l’ombre. »

Un chef-d’œuvre au-delà du temps #

Depuis son acquisition par le musée en 1915, « Les filles d’Edward Darley Boit » est devenue un symbole de la collection. Le tableau a suscité des débats dès sa présentation au Salon à Paris en 1882 en raison de son approche innovante et de sa composition intrigante. Les critiques de l’époque ont même qualifié l’œuvre de « quatre coins et un vide », soulignant le mystère qui l’entoure.

Aujourd’hui, cette œuvre attire non seulement les amateurs d’art mais inspire également des artistes contemporains. Judith Robichaud, une artiste locale, partage son admiration : « Sargent utilise le blanc d’une manière fascinante, chaque coup de pinceau révèle une texture unique. » Elle a visité le musée avec un ami pour faire ses adieux à cette œuvre avant son départ.

• La peinture sera exposée à New York et Paris.
• Le musée a acquis l’œuvre en 1915.
• Les filles Boit se distinguent par leur vêtement blanc.
• La toile mesure 8 par 8 pieds, une taille impressionnante.
• Erica Hirshler a écrit un livre sur le tableau.

« La peinture continue de nous parler, et son mystère reste intact. » – Erica Hirshler

Les visiteurs peuvent admirer « Les filles d’Edward Darley Boit » jusqu’au 3 mars, avant qu’elle ne parte pour de nouvelles aventures. Le musée s’apprête à accueillir l’exposition « Sargent à Paris » qui ouvrira le 27 avril, révélant au monde entier l’importance de ce chef-d’œuvre et de son créateur. Cette œuvre ne représente pas seulement un moment figé dans le temps, mais aussi une invitation à explorer les histoires humaines derrière chaque coup de pinceau. Les admirateurs et curieux sont donc invités à faire leurs adieux à ce tableau emblématique avant son départ, car il continuera à captiver et à inspirer où qu’il aille.