Les rêves brisés de 11 déportés du Punjab : emprunts et escroqueries aux visas

Une réalité difficile pour les déportés #

Arrivés à l’aéroport d’Amritsar, ces déportés viennent d’un district où les opportunités d’emploi sont rares. Ils ont été victimes d’agents de voyage malhonnêtes qui leur ont promis des passages sécurisés pour de l’argent exorbitant.

Ces hommes, originaires de villages et de petites villes du Gurdaspur, ont dû hypothéquer leurs propriétés pour financer leur voyage. Harjit Singh, l’un des déportés, a même dû vendre ses deux acres de terre pour payer les frais, tandis que d’autres ont dû emprunter à des prêteurs privés à des taux d’intérêt exorbitants.

Les agents de voyage malintentionnés #

Les autorités ont révélé que nombreux agents impliqués n’avaient pas de licence valide. SSP Harish Dayama a déclaré qu’une cellule spéciale a été mise en place pour identifier ces agents et prendre des mesures appropriées. Il a ajouté que certains agents sous-louaient leurs licences, ce qui constitue une infraction grave.

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La police a mis en lumière un réseau complexe d’escroqueries d’immigration qui profite des rêves d’émigration des habitants. Ces réseaux incluent des consultants frauduleux et des intermédiaires locaux, rendant difficile pour les victimes de faire la distinction entre des services légitimes et des arnaques.

Les conséquences des fraudes d’immigration #

Les conséquences de ces fraudes sont lourdes pour les victimes et leurs familles. Beaucoup de ces déportés retournent chez eux avec des dettes écrasantes et des rêves brisés, ayant investi leurs économies dans des promesses non tenues. « L’immigration frauduleuse est devenue un problème grave à Majha, affectant des milliers de familles », a indiqué un officiel de la police.

Les déportés se trouvent souvent dans une situation désespérée, avec des moyens de subsistance détruits et des relations familiales tendues. La recherche de meilleures opportunités à l’étranger s’est transformée en un cauchemar pour ces hommes, qui espéraient un avenir meilleur.

• 117 déportés sont arrivés à Amritsar, dont 11 proviennent du district de Gurdaspur.
• Les déportés ont été attirés par des agents qui proposaient des passages vers les États-Unis.
• Les agents n’avaient pas de licences valides, selon les enquêtes policières.
• Des taux d’intérêt de 40 % ont été rapportés pour les prêts contractés par les déportés.
• Une cellule spéciale de la police a été formée pour lutter contre ces escroqueries.

« Ces entreprises d’immigration sont souvent impliquées dans un réseau élaboré qui traverse plusieurs pays, » a déclaré un responsable de la police.

Le cas des onze déportés du Punjab montre la vulnérabilité des personnes en quête de meilleures opportunités. Les escroqueries d’immigration ne montrent aucun signe de ralentissement, et les autorités doivent intensifier leurs efforts pour protéger les citoyens. Il est essentiel d’éduquer la population sur les risques liés à ces agents de voyage malintentionnés afin de prévenir de futures tragédies.