les canadiens réduisent leurs voyages aux États-Unis : tensions croissantes et préoccupations

Récemment, Air Canada a réduit de 10 % ses vols vers des destinations prisées comme la Floride et Las Vegas.

Un désengagement massif des voyages vers les États-Unis #

Ce changement fait partie d’une tendance plus large où les Canadiens annulent leurs projets de voyage aux États-Unis, alimentée par des préoccupations de sécurité et un sentiment anti-américain croissant. De plus, les réservations de voyages de loisirs vers les villes américaines ont chuté de 40 % en février par rapport à l’année précédente, ce qui démontre l’ampleur de ce désengagement.

Les tensions entre le Canada et les États-Unis, exacerbées par des tarifs douaniers imposés par l’administration Trump, ont largement contribué à cette situation. Les Canadiens, comme Alyssa Daniels, décident de ne pas dépenser leur argent aux États-Unis, préférant soutenir l’économie locale. Cette décision collective fait écho à une vague de nationalisme qui se propage à travers le pays.

Les conséquences économiques pour l’industrie du voyage américain #

La baisse des voyages canadiens vers les États-Unis entraînera des conséquences significatives pour l’industrie du tourisme américaine. En 2024, le Canada était le principal pays d’origine des visiteurs internationaux aux États-Unis, avec plus de 20 millions de visites générant 20,5 milliards de dollars de dépenses. Si le nombre de voyageurs canadiens continue de diminuer, cela pourrait coûter des milliards à l’économie américaine.

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La National Tour Association (NTA) a signalé un impact « astronomique » sur les réservations, décrivant la situation comme « dévastatrice ». Non seulement les opérateurs de tourisme canadiens souffrent, mais également les entreprises américaines, allant des hôtels aux restaurants, qui subissent des pertes de revenus significatives en raison des annulations.

Un climat de méfiance croissant #

Le climat actuel a poussé de nombreux Canadiens à réévaluer leurs destinations de voyage. Andrew Esp, par exemple, a décidé de se tourner vers des destinations comme Punta Cana au lieu des États-Unis, citant un sentiment de menace face aux remarques sur le Canada comme 51e État. Ce sentiment est partagé par d’autres, comme Meredith MacRitchie, qui a annulé des voyages aux États-Unis en raison de préoccupations liées à la sécurité et aux politiques d’immigration.

Les Canadiens expriment des doutes quant à la traversée de la frontière, craignant d’être arrêtés ou fouillés. Ces préoccupations contribuent à un sentiment général de méfiance envers les États-Unis, incitant les voyageurs à explorer d’autres options à l’étranger.

“Je ne veux pas mettre mon argent dans ce pays,” déclare Alyssa Daniels, exprimant les sentiments de nombreux Canadiens.

Les nouvelles recommandations de voyage #

En réponse à la situation, le Canada a mis à jour ses recommandations de voyage, semblable à d’autres pays européens. Les Canadiens qui prévoient de séjourner aux États-Unis pendant plus de 30 jours doivent désormais s’enregistrer, une exigence qui n’existait pas auparavant. Cette mesure vise à renforcer la sécurité, mais elle suscite des inquiétudes parmi les voyageurs canadiens.

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Les implications de ces nouvelles lois peuvent dissuader davantage de Canadiens de voyager aux États-Unis. Alors que certains restent ouverts à l’idée de visiter des amis ou de la famille, d’autres préfèrent se concentrer sur des voyages à l’intérieur du Canada ou vers d’autres destinations internationales.

  • Baisse de 40 % des réservations de voyages vers les États-Unis.
  • Impact économique potentiel de 2,1 milliards de dollars pour l’industrie américaine.
  • Préoccupations croissantes concernant la sécurité et les politiques d’immigration.
  • Conséquences significatives pour les entreprises américaines du secteur du tourisme.
  • Nouvelle exigence d’enregistrement pour les séjours prolongés aux États-Unis.

Une petite lueur d’espoir ? #

Malgré ce climat tendu, certains Canadiens ne ferment pas complètement la porte aux voyages aux États-Unis. Joshua Poch, par exemple, envisage toujours un voyage à Pittsburgh cet été, bien qu’il ait des réserves. Sa décision dépendra en grande partie de la manière dont la situation évolue dans les mois à venir.

D’autres, comme Chris Rudder, un vlogueur de voyage, restent ouverts à l’idée de se rendre aux États-Unis pour des raisons professionnelles. Il reconnaît l’importance de maintenir des liens familiaux, même si cela signifie naviguer dans des eaux politiques troubles.

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