le long chemin d'un américain vers la découverte de la corée du nord

Un voyage au-delà des frontières #

Ce cinéaste américain, connu pour ses explorations de lieux inaccessibles, est devenu le premier Américain à fouler le sol nord-coréen depuis plus de cinq ans. Malgré un contexte sanitaire strict, il a pu découvrir ce pays mystérieux tout en s’engageant dans un projet ambitieux de relancer le tourisme occidental.

Les mesures de santé, telles que le port du masque et les vérifications de température, sont encore monnaie courante en Corée du Nord. Martell a noté que les craintes liées à la transmission du virus persistent, rendant certaines attractions touristiques, comme les marchés locaux, inaccessibles. Cela montre que même dans un pays aussi isolé, la peur du virus continue d’influencer la vie quotidienne.

Les défis du tourisme nord-coréen #

Les opérateurs de voyage, dont Martell faisait partie, ont visité la Corée du Nord pour poser les bases de retours limités des touristes occidentaux. Ils ont prévu d’emmener des groupes restreints dans la ville de Rason, un coin reculé du pays. Des touristes de plusieurs pays, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni, sont déjà inscrits pour ces excursions tant attendues.

Malgré l’enthousiasme, le chemin vers une reprise normale du tourisme s’annonce complexe. Les restrictions d’accès à certains lieux emblématiques, comme les marchés, rendent les visites moins authentiques. Toutefois, Martell et ses collègues se montrent optimistes et discutent avec les autorités locales pour rétablir l’accès et reconstruire la confiance. Illustration détaillée sur le long chemin d'un américain vers la découverte de la corée du nord

Une démarche audacieuse pour contourner les interdictions #

Pour contourner l’interdiction de voyage des États-Unis, Martell a obtenu la double nationalité auprès de Saint-Kitts-et-Nevis. En investissant une somme à six chiffres dans le fonds de contribution durable de ce pays caribéen, il a pu obtenir un deuxième passeport. Cela lui a permis de retourner en Corée du Nord sans enfreindre les restrictions imposées par le gouvernement américain.

Il a décrit le processus comme long et complexe, impliquant des vérifications de antécédents et des divulgations financières. Toutefois, il estime que cet investissement en valait la peine, car son passeport de Saint-Kitts lui ouvre également d’autres portes, comme un accès sans visa à la Russie. Ce parcours atypique souligne l’importance de la détermination pour explorer des destinations rarement accessibles.

Martell a été le premier Américain à entrer en Corée du Nord depuis le début de la pandémie.
Des groupes de touristes occidentaux sont prévus pour visiter Rason, en Corée du Nord.
Les mesures sanitaires strictes persistent, limitant l’accès à certaines attractions.
Martell a obtenu un passeport par investissement pour contourner l’interdiction de voyage des États-Unis.
Les échanges humains, loin de la politique, ont marqué son voyage en Corée du Nord.

“Je ne voulais pas que la conversation s’arrête”, a déclaré Martell concernant son engagement à visiter la Corée du Nord.

Avec des expériences de voyage soigneusement orchestrées, Martell a pu rencontrer des Nord-Coréens curieux, cherchant à comprendre le mode de vie américain. Ces interactions ont mis en lumière l’importance des connexions humaines au-delà des frontières politiques. Les jeunes étudiants, par exemple, ne s’intéressaient pas à la politique, mais posaient des questions sur la musique et les sports.

La volonté de Martell d’explorer la Corée du Nord, malgré les obstacles, témoigne de la fascination continue que ce pays exerce sur le monde extérieur. Ses échanges avec les habitants révèlent que, même au sein d’un régime strict, le désir de connexion et de compréhension perdure. Les voyages en Corée du Nord deviennent ainsi un moyen de briser les stéréotypes et d’initier un dialogue entre cultures.