Des étudiants internationaux dans la Bay Area invités à rester aux États-Unis cette année

Avec l'arrivée du printemps, de nombreux étudiants internationaux dans la Bay Area choisissent de ne pas rentrer chez eux pendant les vacances.

Des inquiétudes croissantes sur les voyages des étudiants internationaux #

Les récents changements dans la politique d’immigration américaine, notamment sous l’administration Trump, ont suscité des inquiétudes quant à la possibilité de voyager à l’étranger.

Des universités comme UC Berkeley mettent en garde leurs étudiants : un départ du pays pourrait compromettre leur statut de visa. L’International Office a publié des conseils qui stipulent que les interdictions de voyage pourraient survenir prochainement, incitant les étudiants à reconsidérer leurs projets de voyage.

Les recommandations des universités face à une situation instable #

Les bureaux internationaux des universités comme celle de San Francisco recommandent de ne pas voyager à l’étranger. Cela fait partie d’une stratégie pour éviter des interruptions dans les études ou la formation professionnelle des étudiants.

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Une déclaration de l’International Office souligne que « les politiques d’immigration américaines sont imprévisibles et sujettes à des changements rapides ». Les étudiants doivent être conscients que quitter le pays pourrait retarder leur retour, impactant ainsi leur statut de visa.

Les témoignages d’étudiants face à cette incertitude #

Josefina Moyano, étudiante à UC Berkeley, a décidé de rester sur le campus pour les vacances de printemps. Elle a reçu des recommandations claires de l’International Office, l’invitant à ne pas voyager en raison des risques liés aux changements d’immigration.

Elle partage ses regrets de ne pas pouvoir voir sa famille en Argentine, mais comprend que cette décision est nécessaire. D’autres étudiants, comme Delphine Ayitey-Hammond du Royaume-Uni, expriment également leur confusion et leur déception face à ces nouvelles restrictions.

  • Les universités alertent sur le risque de ne pas pouvoir revenir.
  • Les politiques d’immigration sont en constante évolution.
  • Des étudiants préfèrent voyager à l’intérieur des États-Unis.
  • Les préoccupations grandissent autour de la liberté d’expression.
  • Les étudiants ressentent une pression accrue en raison des nouvelles régulations.

« Nous avons payé, nous avons des rêves d’obtenir des diplômes et de faire une différence dans le monde », déclare Ayitey-Hammond.

Les nouvelles recommandations des universités mettent en évidence une réalité complexe pour les étudiants internationaux. Ces derniers se retrouvent à jongler entre leurs aspirations académiques et les incertitudes administratives qui pourraient affecter leur avenir professionnel.

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